Ma vision de la mise en scène

De la scène à la salle

L’objet s’imagine, le jeu est authentique, la voix n’est qu’urgence, le corps raconte, la lumière habille, l’humour désamorce, tout cela pour garder que l’essentiel d’un propos.

Passant le plus clair de mon temps sur la scène en tant que comédienne et chanteuse, c’est comme si le plateau était ma maison. Sentiment d’en connaître les moindres recoins, la décoration, l’éclairage, la vie de chaque pièce, leurs souvenirs, leurs ambiances, les mots qui y passent, les cris, les larmes, les rires, les doutes. 

Quand je regarde un plateau, j’y vois une aventure à démarrer comme un emménagement, un besoin naît alors de construire une nouvelle histoire qui soit unique.

Je suis plus que jamais passionnée de découvrir, décortiquer, rythmer un projet au travers d’artistes qui se mettent à honorer le propos avec leur vérité. J’ai ensuite la joie de les accompagner pour décorer, éclairer, incarner l’histoire qui devient la leur.

Je suis bercé depuis mon plus jeune âge par des metteurs en scène tel que Bertolt Brecht, Robert Lepage et Peter brook. Inspirée par des chorégraphes tels que Pina Baush, Anne Teresa De Keersmaeker et Wim Vandekeybus.

Enivrée par des auteurs tels qu’ Allain Leprest, Pierre Philippe, Alain Bashung. Imprégnée de musique classique, rock, électro, passant de Bartók à Massive Attack de Björk à David Bowie, de Brel à Orelsan mais aussi passionnée par l’humour grâce à mon pays où l’autodérision est un devoir par des artistes tel que Victor Borge, Yves Hunstad et Gaspard Proust. J’apprécie l’épure, avec les années qui passent, l’essentiel est de mise.

Va aimer, d’ Eva Rami

(Seule en scène)

Molière de la Meilleure seule en scène 2024

« Va aimer! » est à mon sens, pas un seule en scène mais un toutes en scène.

Eva Rami est multiple, se plongeant dans un thème profondément intime, à la fois nécessaire, universel, contemporain, doux, généreux, urgent, poignant et drôle!
Eva Rami c’est un coeur qui bat dans un corps qui se débat et qui fait débat. Dotée d’un jeu sans filet, elle lâche prise et aime les prises de risques, il fallait donc épouser son jeu avec humilité.
Texte incisif et tendre qui pique et caresse nos coeurs, nous arrache des larmes à nous faire pleurer de rire.
J’ai, donc, fait le choix de mettre ce corps à nu avec tenue.
Un micro suspendu dans les aires tel un fil qui maintient un corps et qui porte sa voix intérieure.
Une création lumière noir et blanc sans artifice qui défini les espaces comme des lieux singuliers cherchant à mettre au mieux en lumière le jeu de la comédienne.
Quel beau défi que de laisser l’espace à la comédienne en choisissant des lignes pures, laissant le spectateur sculpter son décor, son imaginaire (Je me souviens du film « Dogville »).
Je souhaitais également étirer le jeu de la comédienne en danse-théâtre, fortement influencée par la danse contemporaine qui fait partie intégrante de mon parcours professionnel. (Pina Bausch, Anne Teresa De Keesmaeker).
Entendre également sa voie à travers sa voix chantée qui épouse la musique faite sur mesure très présente dans ce spectacle. 

La scénographie

Zoé, Eva, Julien, Luc

Eva et son oiseau …

Joëlle ma sénactrice !

Direction artistique

Velours (Clip)

 Partir un jour- 2Be3

Quand Velours a choisi de reprendre ce titre, nous avons eu l’idée de trouver un toit afin de s’y poser. Entre ciel et terre au cœur de Paris, doté d’une robe de 15 mètres donnant un sentiment de vertige, toujours dans l’idée qu’on puisse partir, un jour!

Supernova chante Bowie

The man who sold the world

Interprète : Supernova
Titre : The man who sold the world
Artiste : David Bowie
Arrangements : Emel
Guitare : Alexi Loeffler
Direction Artistique : Zoé Gilbert
Réalisation : Frédéric Trétout

Supernova chante Bronski Beat

Smalltown boy

Enregistrement : Aurélien Combes
Mix et Mastering : Aurélien Combes
Arrangements : Supernova, Zoé Gilbert
Réalisation : Frédéric Trétout
Direction artistique : Zoé Gilbert